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Vins bios et biodynamie

Depuis 2012, le « vin bio » est réglementé par un cahier des charges européen. Il garantit que les vignes n’ont été traitées par aucun produit chimique, pesticide, herbicide ou désherbant. Pour la fertilisation, seuls les produits naturels sont autorisés. Et, concernant le travail de vinification dans les chais, l’ajout de produits œnologiques est autorisé s’ils sont certifiés bio (levures, bactéries, enzymes, acide tartrique…). Les doses maximales de souffre autorisés pour les vins bio vont de 100 à 370 mg/litre.
Le vigneron qui élabore un « vin bio » essaie de renforcer au maximum les défenses de la vigne pour limiter les traitements. Toutefois, contre les maladies les plus fréquentes (mildiou, oïdium), les traitements au soufre et à la bouille bordelaise (à base de cuivre) sont le plus souvent utilisés. Cette conduite de la vigne demande du temps : c’est pourquoi élaborer un vin bio demande 20% à 30% de main d’œuvre supplémentaire par rapport à une agriculture conventionnelle.

 Trois années au minimum sont nécessaires pour se faire certifier en bio. Pendant ces trois années, le vignoble est en conversion bio : il se doit de respecter la réglementation sur les produits bio, est suivi par l’organisme de certification qui s’assure du respect de cette règlementation mais n’est pas considéré comme « vin bio ».

Concernant la viticulture biodynamique, elle vise, de façon générale, à réhabiliter, dynamiser et intensifier la vie organique dans le milieu où vit la vigne. Cette démarche consiste à intensifier les échanges entre la plante et son environnement (terre et air), de façon à obtenir de meilleurs raisins et donc de meilleurs vins. La biodynamie cherche à renforcer la vitalité et la résistance des plantes, en améliorant les échanges naturels entre le sol et les racines d’une part, et entre le ciel et les feuilles d’autre part. Autrement dit, il s’agit de favoriser et d’accroître les échanges d’une part, entre les innombrables micro-organismes du sol et le système racinaire de la vigne et, d’autre part, entre le ciel (lumière solaire, influences cosmiques) et le système foliaire de la vigne, afin d’optimiser l’expression du terroir (le terroir entendu comme association sol-climat) dans les raisins et donc dans le vin. A cet égard, les vins biodynamiques sont censés garantir une meilleure expression du terroir.

La biodynamie cherche à renforcer la vitalité et la résistance des plantes, en améliorant les échanges naturels entre le sol et les racines d’une part, et entre le ciel et les feuilles d’autre part.